JUST TELL ME A STORY
« Il était une fois »
Parce qu'à chaque histoire il y en a un. Pour une naissance, une rencontre, une vie, et puis, un jour une mort. Commençons ce récit sur une histoire heureuse. Quoi de plus heureux que l'amour ? Alors, oui, commençons notre histoire sur celle d'un amour comme on en connait plus très souvent.
Cedric habitait la Bretagne depuis des générations. Fils aîné de la famille Siohan, il vivait comme l'avait fait son père, et son grand père, et finalement tous les hommes de sa famille. En effet, Cedric était charpentier, un métier qui faisait son bonheur. De plus, grâce à l'amour de ses parents, il avait pu élargir sa branche et désormais il avait la fierté d'être charpentier-tonnelier, à l'ancienne. Dans la ville où il vivait, près de Brest, il se fit vite une renommée et devint presque une attraction touristique. Son art était respecté et impressionnait les autres. Cedric en était très fier.
Siana n'était pas une Ecossaise pure-souche. Sa famille venait de l'Île du Man et pour tout dire, la majorité de ses ancêtres encore en vie y étaient restés. Pour Siana, le choix ne lui avait pas été donnée. Ses parents avaient choisis de s'exiler pour le travail et elle était encore enfant lorsqu'elle les avait suivis. Elle avait grandi dans la ville de Glasgow, se découvrant une passion pour la France et son histoire. Ses études furent donc tournées vers cette langue et dès qu'elle eut l'âge, elle partit pour ce pays qui la fascinait. Siana était amoureuse du pays. Elle ne savait pas ce qu'elle faisait mais elle sentait surement ce qui l'y attendait.
Leur rencontre aurait pu ne jamais se faire. Mais, pour quelqu'un croyant au Destin, il ne pouvait rien se passer d'autre. C'était comme si tout était déjà prévu et écrit. Comme si cette rencontre était impossible à éviter. Et dans le fond, c'était peut-être là, la vérité. Tout du moins, en se réalisant, elle scella la vie de tous ceux qui suivraient...
Siana avait commencé sa vie française à la capitale. Il ne lui fallut que quelques mois pour se rendre compte que la vie urbaine ne lui plaisait pas. Elle se mit donc en tête de visiter la France de fond en combles, et ainsi de satisfaire son incroyable curiosité. Elle alla du Nord, minier, au Sud, festif, passant même par l'Est et sa précarité. Elle s'était gardée le meilleur pour la fin : l'Ouest. L'extrême Ouest et sa Bretagne. Siana connaissait la culture Celtique puisqu'elle était elle-même issue d'un pays celtique : l'Ile de Man puis l'Ecosse. Et plus que la culture, elle en connaissait les légendes...
Sa rencontre avec Cedric se fit par un heureux hasard. Pas une rencontre spectaculaire, comme dans les films dramatiques, juste un regard et une attirance. Un flirt qui ne dura pas longtemps car ils étaient fais pour s'entendre. Comme si c'était la chose la plus normale du monde, ils s'installèrent ensemble au bout de quelques mois. Se marièrent l'année suivante, avec la bénédiction des parents de Cédric et de Siana. Oui, c'était un couple heureux... pour de vrai.
Le second « Il était une fois » qui nous intéresse vient après l'amour. Là encore, c'est une histoire de bonheur et de conclusion à la première histoire. Le début d'une nouvelle vie qui, par ses choix et sa vie, ne créera qu'un seul destin. Il n'y aura, comme pour chaque histoire, qu'une seule 'fois'.
C'était en Mars que l'événement arriva. Plus précisément le jour de l'équinoxe. Siana était à l'hôpital depuis trois mois car sa grossesse l'avait fortement fatiguée. De peur d'une fausse couche ou de toutes autres complications, la jeune femme avait été internée et avait eu pour obligation de rester couchée. Son mari la veillait, jonglant entre son boulot et le Soleil de sa vie. Le jeune couple se passait le temps en parlant, échafaudant des plans et, souvent -parce que c'était leur passion-, en lisant. Grâce à ces lectures, à leur imaginaire et surtout à leur culture qu'ils portaient, affichaient et adulaient, ils savaient déjà comment ils nommeraient le fruit de leur amour.
Le 20 mars, les contractions se mirent en route. Entourée de l'équipe médicale et de son mari, la jeune femme mit au monde ce qui la bloquait au lit depuis des mois. Lorsqu'on lui présenta le bébé, aucune rancoeur n'animait ses yeux, juste un amour et une joie sans fond. C'était une fille. Lorsqu'on leur demanda le nom du nourrisson, les parents répondirent, sûrs d'eux : Leanna, prénom d'origine celte. Son second prénom fut Elaine, lui aussi celte, mais portant une grande histoire. Le bébé devint donc Leanna Elaine Siohan et put commencer sa vie.
Les années se mirent en marche, entrainant toute la petite famille dans l'avenir. Chacun laissa faire car personne ne pouvait rien contre le temps.
Avec les ans, Leanna grandit. Elle fit ses premiers pas dans la ville où vivaient ses parents : Morgal, en Bretagne. Le bambin se révéla très tôt avoir une joie de vivre incroyable. Riant à tout va, tous s'accordaient à dire qu'elle passait plus de temps à sourire qu'à pleurer. Faisant le bonheur de ses parents, elle fut élevée dans l'amour et la douceur. Comme chaque enfant de son âge, Leanna eut la chance de recevoir les mots de ses parents. Filles d'adultes aimant la culture celtique, elle grandit dans cet univers : légende de monstres, fées et roi. Des contes et des mythes qui éveillèrent son imagination et son gout de l'aventure.
Elle mit bien plus de temps à parler. Comme si elle se plaisait bien plus à écouter plutôt qu'à parler. Lorsqu'elle prononça ses premiers mots, ce fut pour réclamer une histoire, encore. Ses parents en furent amusés et, partageant leur amour de cette culture avec leur enfant, ils continuèrent de la bercer dans cette ambiance moyenâgeuse.
Il fallut 6 ans d'amour et de mythe pour que la gamine se montre dans sa véritable franchise. D'un faux calme de surface, elle se révéla intenable et possédant une curiosité débordante. Aussi manuelle, qu'est ce qu'elle aimait aider son père lorsque celui-ci l'y autorisait, qu'intellectuelle, sa mère avait pris plaisir à lui apprendre à lire, aussi bien en français qu'en anglais ; la gamine possédait une énergie débordante, comme pouvait l'avoir une gamine à l'âme aventurière et casse-cou. Intenable, elle prit un plaisir sans faille à se perdre dans la nature entourant sa maison, comme pouvait le faire un chercheur...
Et le temps continua, laissant le sable du sablier s'échapper pour ne jamais chercher à le rattraper. Leanna continua de grandir, se transformant doucement en une jolie gamine au fort tempérament. Comme sa mère, elle possédait la logique, la curiosité et l'entêtement. De son père, elle avait obtenu la vivacité, un certain calme d'apparence et de nombreux éclats impulsifs qui lui permettaient de ne pas se laisser marcher dessus. Comme ses deux parents, elle porta un amour pour sa culture et les légendes qu'elle avait en elle. Les livres devinrent ses amants alors que la nature était sa confidente.
«
Maman… ?
-Oui, Nena ? »
Leanna sourit en entendant se surnom. Seuls ses parents l’utilisaient et il y avait toujours tant de douceur dedans qu’elle ne se sentait pas de le refuser, même si elle avait 15ans et que cela la faisait passer pour une gamine devant ses amis. Leanna était indépendante, et ses parents lui laissaient suffisamment de liberté, elle n’avait pas envie de réclamer la fin de ce surnom, pour autant. Avec calme, la jeune fille vint poser sa tête blonde sur l’épaule de sa mère, assise dans un fauteuil et plongée dans un livre, joue contre joue.
«
Pourquoi m’avez-vous appelée Leanna Elaine ?
-C’est une drôle de question que tu me poses là…
-Je suis curieuse, rien de plus… Et puis, tout le monde me fait la remarque que c’est bizarre. »
Siana eut un sourire. Il n’était pas commun de donner de genre de nom aux enfants, de nos jours, elle le savait bien. Pourtant, lorsque sa fille était venue au monde, elle n’avait absolument pas cherché. C’était ça, ou rien et Cédric était d’accord avec elle. Laissant sa fille se redresser, contourner le fauteuil et s’asseoir dans le fauteuil à côté d’elle, Siana ne cessa de sourire. Puis lentement, avec tout l’amour qu’elle portait en elle, elle expliqua :
«
Leanna est un prénom celte. Ce sont nos origines et, tu le sais, ton père et moi sommes amoureux de cette culture. Je crois même que nous avons déteins sur toi. » L’adolescente hocha la tête avec un grand sourire. «
Elaine, c’est pour une branche de cette passion… Te souviens-tu des histoires que nous te contions lorsque tu étais enfant ? Oui ? Alors tu te souviens de la légende du Roi Arthur et de l’Épée Magique ? Elaine est un prénom qui n’a eu de cesse de revenir dans cette légende. C’est pour cela… »
Leanna hocha encore une fois la tête. Remerciant sa mère d'un baiser sur sa joue, elle s'enfuit du grand salon pour retourner dans sa chambre. Curieuse comme elle l'était, l'adolescente lança son ordinateur et sortit un livre de sa bibliothèque. Entrecroisant les deux sources, elle rechercha la légende que sa mère avait évoquée. Oh, bien sûr, comme tout le monde, en Bretagne, elle se souvenait de cette histoire... Mais là c'était autre chose qu'elle cherchait. Elle voulait tout savoir, comme à chaque fois que l'on évoquait un mythe devant elle.
Elaine. Il y en avait un beau nombre. De celle qui se mourrait d'amour pour le beau Lancelot, à celle qui l'avait conquit. De la demi-soeur d'Arthur et de la Fée Morgane, à la nièce de celui-ci. Le lendemain, sur une demande, elle obligea ses parents à lui conter, une fois encore, cette légende. Puis sur l'autorisation de ceux-ci, elle alimenta sa curiosité grâce à leur grande bibliothèque. Cette bibliothèque lui avait souvent été interdite, car elle portait des ouvrages fragiles voir même rares. Son âge lui permit de s'en servir, car elle était déjà presque adulte et elle savait faire attention aux affaires des autres. Et c'est comme ça qu'une passion de plus grandie en elle.
Le lycée ne changea pas beaucoup la jeune fille. Ne possédant pas vraiment d'amie, elle vivait dans un monde fait de littérature et de travail. Profitant de la grande bibliothèque de son école -elle avait obligé ses parents à l'inscrire là-bas plutôt que dans un lycée plus proche-, elle passait de longues heures, perdues dans la lecture. Parfois, elle s'amusait à prendre des notes, comme une enquêtrice. Ensuite, elle cherchait des gens pour répondre à ses questions.
Le lycée marqua un nouveau tournant dans la vie de la jeune fille. Curieuse de nature, elle avait pris l'option latin au collège, mais eut la chance d'y ajouter celle du grec au lycée. Prenant une filière purement littéraire, elle ne choisit pas de supprimé sa LV3 au profit du latin -qu'elle maîtrisait déjà un minimum- mais accepta la LV3 Italien que proposait l'établissement. Ensuite, elle se plongea dans les études et découvrit une nouvelle source de légendes et de mythes... La Culture Grecque et Latine. Une nouvelle passion...
Quand le lycée prit fin, la jeune fille se retrouva un peu perdue. Sur le conseil de sa mère, passionnée elle aussi de littérature, elle s'inscrivit en Hypokhâgne lettres anciennes. Le latin et le grec se poursuivirent ainsi que l'étude de l'histoire ancienne. Avec beaucoup de chance, elle s'y passionna malgré la difficulté. En dehors de ses cours, elle suivit l'évolution de ses parents. Eux aussi avaient changés, et Leanna trouva, au début, ceci surprenant.
Cedric et Siana, en effet, avait vu leur fille partir du domicile familiale pour ses études. Reportant cette absence sur leur passion, ils avaient choisi de visiter la Bretagne de fond en combles pour y situer les lieux de leurs légendes favorites. Parmi elles, celle du Roi Arthur. Lorsqu'elle revenait à la maison, Leanna fut emportée avec dans des voyages pleins d'images imaginaires et d'étoiles du monde fantastiques.
L'hypokhâgne fut réussie sur le fil d'un couteau mais Leanna ne se démonta pas. Continuant sur une Khâgne, elle trouva un bijou dans une bibliothèque près de son école. Un rayon entièrement dédié à la culture celte. Elle vint s'y approvisionné le plus souvent possible, jonglant entre ses études, ses devoirs et ses passions. L'année passa à une rapidité incroyable et là encore Leanna réussit avec un peu plus de marge. Se retrouvant une fois de plus sans savoir que faire, ce fut sur le conseil d'un ami bibliothécaire qu'elle se dirigea vers le concours d'archivistes que, miraculeusement, elle réussit dès la première fois.
Dès lors, elle n'eut plus de temps pour elle. Revenir à la maison était impossible. Elle eut néanmoins la joie de pouvoir choisir une spécialisation. Ce qu'elle fit avec l'histoire médiévale. Pour sa plus grande joie, ce fut l'étude de tout ce qu'elle aimait et ces 3ans et 3mois de formation passèrent à grande vitesse, comme à chaque fois que l'on faisait quelque chose que l'on aimait.
Lorsqu’elle eut fini sa formation, ce fut une toute nouvelle jeune femme qui entra dans la vie. Toujours aussi blonde aux reflets roux-caramel et possédant ses grands yeux bleus océans, elle était désormais femme. Fine, de taille moyenne tirant sur le petit, elle possédait des formes là où il le fallait. Sa peau, comme tout être vivant dans une région où la pluie était quasiment toujours présente, était pâle comme l’opale. Oui, elle avait changé.
Néanmoins, dès le début de sa deuxième année, elle apprit que ses parents avaient fait le choix de remonter certaines pistes qu'ils avaient imaginé au fil de leurs lectures. Leanna ne s'était pas opposée à cette décision, déjà car elle n'avait pas à le faire, mais aussi parce qu'elle faisait confiance à ses parents. Ils l'avaient laissée partir et vivre sa vie ; elle avait fait de même.
Ses parents avaient étés en Galice pendant de nombreux mois. Ensuite, ils étaient remontés en Bretagne et y avaient consacré un long moment. Lors de la fin de la troisième année de Leanna, ils choisirent de remonter vers la Grande Bretagne. Leur fille suivait leur déplacement grâce aux cartes qu'elle recevait, parfois régulièrement, quelques fois beaucoup moins régulièrement...
Lorsqu'elle termina sa formation d'Archiviste-paléographe, Leanna n'avait pas eu de nouvelles depuis presque cinq mois. Elle commençait à s'inquiéter mais elle leur faisait sincèrement confiance. Son diplôme en poche, la jeune femme, commençant à peine sa 22ème année (elle avait un an d'avance grâce à un Bac en avance), retourna au domicile familial, totalement inhabité et attendit. Presque un an. Sans rien. Pas de nouvelles, pas de cartes. Rien... La jeune fille signala la disparition mais on ne put rien faire...
Au bout de 10mois, la jeune femme craqua. Elle ne pouvait rester là, à rien faire, à attendre. Cherchant où ses parents pouvaient être partis, elle reçut dans la foulée une proposition de poste à Glasgow, ville d'où venait sa mère. L'Université de Glasgow, réputée pour ses ouvrages anciens et rares, quémandait sa présence. Sautant sur l'occasion, Leanna accepta. Faisant ses bagages, elle partit avec rien dans les poches. Son premier geste, en Irlande, fut de trouver un petit boulot pour financer sa nouvelle vie. Ensuite, elle se rendit à son nouveau lieu de travail. Enfin, elle reprit ses recherches pour trouver ses parents. La seule idée convenable fut de chercher ce qu’eux-mêmes cherchaient… la réponse à une légende.
Leanna ne savait même pas ce qui se tramait dans cette ville où elle cherchait des réponses. Finalement, si elle l’avait su, serait-elle restée ?
WHAT THE HELL ?
♦ Depuis maintenant 1an et 4 mois, Leanna n’a pas eu de nouvelles de ses parents. C’est pour elle un sujet très sensible. Mieux vaut donc l’éviter si vous ne voulez pas la voir sortir brusquement de ses gonds ou s’effondrer…
♦ Leanna est passionnée par son métier. Elle s’en sert d’ailleurs pour mener ses propres recherches sur les légendes celtes mais aussi sur la culture Latine et Grecque qu’elle n’a jamais abandonnée.
♦ Chacun ses peurs, non ? Et bien la jeune femme a une peur bleue du sang. Ceci déclenche, chez elle, des accès où elle devient incontrôlable. Pouvant s’enfuir plus vite qu’elle ne courra jamais, ou entrer dans une phase violente, elle semble perdre pied et travaille pourtant à combattre cette crainte.
♦ Calme d’apparence, Leanna est cependant une jeune femme pleine d’énergie et intenable. Très têtue, il lui arrive d’être mauvaise lorsqu’on la provoque. C’est une bonne sportive ce qui lui laisse pour elle une certaine force. Toujours utile dans des villes peu sûres.
♦ Elle est, pour le moment, plutôt fauchée. C’est pour cela qu’elle cumule deux jobs. Attendre ses parents, mettre tout en œuvre pour les retrouver, puis tout quitter et s’installer à Glasgow a tirés sur ses économies. Ses nombreuses lectures ne sont pas non plus là pour l’aider à économiser.
♦ Seule. Voilà un mot qui lui a toujours collé à la peau. Leanna n’a pas d’ami à proprement dit. Même si elle sait être amicale et amusante, elle est trop enfermée dans ses passions pour ne pas effrayer ou rebuter les gens de son âge. Ceci explique aussi qu’elle n’ait jamais eu de grandes aventures amoureuses. Parfois un homme, une nuit ou deux puis à nouveau la solitude
♦ Elle aime le chant et la musique, à ses heures perdues.
♦ Leanna n'est pas parfaite, et cela bien plus qu'on ne le pense. Trop passionnée, trop emportée aussi, elle a tendance à s'écarter des autres, à les oublier et à ne vivre que dans son propre petit monde. Peu sociable, elle n'a pas d'ami et dans le fond, ça n'a pas l'air de la déranger... De plus, certaines de ses qualités sont, souvent, si accrues qu'elles en deviennent des défauts. Leanna est trop curieuse et ceci la pousse à aller vers des choses insensées. Trop emportée, elle est têtue et ceci peut la faire passer pour une 'tête de cochon'. Ne se laissant pas faire, elle peut se révéler être méchante dans ses paroles, cassante ou froide, si on la dérange ou qu'on la provoque. Plus loin encore, la jeune femme peut être violente. Bien que ceci est rare, il lui arrive tout de même de se servir de sa force. Nous dirons juste que lorsque ceci arrive, Leanna n'est pas dans la demi-mesure. C'est soit tout : trop calme, trop silencieuse, pas assez avenante ; soit rien : intenable et trop vive, trop violente et mauvaise ...
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