JUST TELL ME A STORY
30 years ago.Ses parents, respectivement Dallan MacCormack et Vivianne De La Roche s’étaient marié contre l’avis de leurs familles. Jamais une famille de noble sang ne se serait attachée avec celle d’une autre contrée. Ils furent en quelque sorte bannis. Reniés. Calomniés et Rejetés. Cela fit plus de mal à Vivianne qu’a Dallan, mais ensemble ils supportèrent cette trahison. Ils décidèrent de s’installer dans une grande propriété achetée en Irlande par son père et ou personne ne daignerait les déranger. La vie coulait doucement, ils avaient des domestiques, de la nourriture, tout ce dont ils avaient besoins. Ils pouvaient alors passer leurs temps sur les mythes et légendes celtiques et bretonnes. 6 longues années s’écoulèrent et ils se plongeaient encore et toujours plus dans ces légendes d’autrefois. Leurs connaissances en langues anciennes leur permit d’avancer sans trop de peine, bien que certain textes étaient difficiles à interpréter. Dallan parlait sean-ghaeilge, le vieux irlandais couramment tandis que Vivianne connaissait le vieux français. Ils firent de nombreux voyage dans les contrées reculées de l’Irlande et aussi en Bretagne tant cela était devenu une obsession. Ils étaient assoiffés de connaissances.
C’est alors que, lorsqu’ils se réveillaient d’une nuit agitée passé dans leur vaste demeure que Vivianne partis dans sa salle de bain, vêtue de sa nuisette beige complètement froissée. Elle se sentait mal. Comme qui dirait fatiguée. Un doute la prit. Elle demanda à une domestique de lui rapporter un test de grossesse. Quelques dizaines de minutes plus tard, elle revint, intriguée, avec l’objet désiré. La pauvre Vivianne était en effervescence. Sa jolie chevelure brune qui partait dans tout les sens, ses yeux d’un joli bleu outre-mer ou semblait s’illuminer une lueur d’espoir. Elle prit d’un geste vif le testeur et s’enferma avec dans les toilettes. Dallan, inconscient de ce qui se tramait, profitait d’une grasse matinée bien mérité après une telle nuit de folie. Vivianne quand à elle, dans les toilettes, elle pleurait de joie. Enceinte. Elle allait mettre au monde un enfant. Elle se releva du siège des toilettes en chancelant, en essuyant lentement ses larmes. Et elle sorti, pour annoncer la nouvelle à son mari. Elle se retint à la porte le souffle court tant elle était heureuse. Dallan, intrigué rouvris l’œil et se releva la mine soucieuse. Quel malheur venait donc d’arriver ? Il était à mille lieux de la vérité. Vivianne prit son courage à deux mains et sans relever la tête elle souffla :
« Je… je suis enceinte. »
Cette nouvelle à laquelle Dallan n’était pas préparé lui fit l’effet d’une gifle tant la surprise était grande. Cela faisait deux ans qu’ils avaient tenté en vain d’avoir en enfant. Il semblait que leurs prières avaient été exaucées. Il pleura, se leva et prit sa femme dans ses bras. Le jeune couple était comblé. Mais cela eu l’étrange effet de renforcer leur recherche. Comme si ils voulaient avancer le plus possible jusqu’a ce que Vivianne soir forcée de rester alitée à l’hôpital. Chose qui arriva quelques temps plus tard lors du 7ème mois. Dallan, ne lâchait pas d’une semelle Vivianne et lui rendait visite tout les jours, cédant au moindre de ses caprices. Finalement, Vivianne accoucha le 8ème mois, avec une semaine d’avance. Afin de se faire une petite surprise ils avaient tenu à ne pas connaître se sexe de l’enfant. Après 8 longues heures, l’enfant sorti. C’était une petite fille. Les infirmières la prirent afin de la laver et de vérifier si tout allait bien. Le père, heureux, restait avec sa femme qui se trouvait dans un état d’extrême fatigue. Les médecins tournèrent leurs attentions vers elle. Vivianne devait avoir du repos. Elle fut donc emmenée dans une chambre ou elle serait seule. Dallan ne la quittait pas. Impatient, il attendait sa fille. Une foule de peur et d’angoisses se déversa en lui. Des questions toutes sans réponses le tourmentait. Il serrait la main de sa femme avec force. Priant de toute son âme pour l’enfant et pour sa femme.
Une porte coulissa. L’instant de vérité. Il était tendu comme un arc. Un cri. Un seul. Il se détendit. L’enfant allait bien. Une nouvelle larme coula sur sa joue. L’infirmière lui tendit délicatement l’enfant, puis lui demanda quel était son nom. Le jeune couple avait décidé du prénom quelques temps auparavant. Dallan sourit à l’infirmière et il prononça le nom de sa fille :
« Morgane Morrigan. »
L’infirmière le regarda comme si il était fou mais elle marqua néanmoins le nom sur le petit bracelet qui se trouvait sur son poignet. Ceci fait elle se retira en laissant l’enfant à son père. Il la berçait doucement conter lui, les yeux de l’enfant de la même couleur que ceux de sa mère le fixant avec cet air si innocent et rieur dont seul les bébés on le secret. A son réveil, Vivianne aurait une très belle surprise.
6 Years Later.« Ventrebleu ! Par ou est-elle allée ? »
Jura sa mère en vieux français. Depuis 2 heures elle recherchait sa fille dans leur immense propriété. Elle allait rencontrer dans moins d’une heure ses grands parents maternels. Il fallait se presser. Puis l’illumination lui vint. Dans la bibliothèque évidemment. C’était le seul endroit possible ou elle devait être. Vivianne secoua sa crinière brune avant de faire demi-tour sous les regards amusé des domestiques. Tous adoraient Morgane, avec ses grands yeux bleus qui découvrait son petit monde à elle. Sa petite bouille à la peau pâle comme de la porcelaine et sa tignasse de cheveux bruns tirant vers le roux. Adorable. Vivianne prit donc la petite pour la faire coiffer et s’habiller en vue de l’arrivée prochaine de ses grands parents. En quelques dizaines de minutes les domestiques l’apprêtèrent. Tout le monde craquait face à elle. La rencontre avec la famille De La Roche devrait bien se passer. Surtout si l’on comptait le fait que la petite était presque bilingue et qu’elle comprenait le français. Ils arrivèrent enfin. Jean et Marie De La Roche sexagénaires bien en forme. Ils saluèrent néanmoins chaleureusement leur fille, mais restèrent froid avec Dallan. C’est alors qu’ils virent Morgane. Elle s’avança en trottinant et vit une petite révérence avant de les saluer en français comme exigeait le protocole. Ils furent surpris. Ils ne s’attendaient pas à une enfant aussi bien élevée et qui parlait français correctement. Tout se passa très bien et ils reconnurent Morgane comme leur petite-fille. La famille MacCormack l’avait déjà reconnue en tant que membre de leur famille mais sans plus. Ainsi donc, elle pouvait avancer sans crainte dans la vie.
Le temps passa, et elle fit son entrée à la St Bartholomew School. Une école pour jeune fille de bonnes familles réputées. Elle sortit de son petit isolement pour la première fois pour découvrir l’école et ses aléas joyeux et douloureux. Les vipères et les vrais amis. C’est à cette période, aux alentours de 11 ans qu’elle commença à changer subtilement. Doucement, ses sourires se firent plus rares, mais ils conservaient leurs intensités. Comme pour les préserver. Son regard cessa de s’éclairer devant la foule, il devint las, paresseux, flegmatique. Ne daignant s’éclairer que pour sa famille qu’elle adore plus que tout et ses précieux amis qu’elle choisit avec soin. Elle se referma doucement face au monde qui l’entoure. Se plongeant avec délice dans ses livres traitants des légendes et autres contes mystérieux. Puis, petit à petit elle aidait ses parents dans leurs recherches à leur plus grande joie. Durant les vacances scolaires de Morgane, ils voyageaient beaucoup, en Bretagne, dans les confins de l’Irlande et même en écosse. Ces douces périodes étaient comme une renaissance pour elle. Elle passa sans trop de mal à obtenir son baccalauréat avec une bonne mention. A la joie de ses parents. Ils avaient tenu à ce qu’elle apprit le vieil irlandais et le vieux français. Morgane avait grandis et embellit. Ses longs cheveux brun-roux aux reflets chatoyants attiraient indéniablement le regard. Il était facile de se perdre dans la contemplation de ses yeux bleu outre-mer. Son visage opalin affichait en public une expressivité figée dans un masque de lassitude avec un léger mépris simulé. Son port de tête était plus que royal, et son allure élancée donnait une impression de fragilité. Ses gestes gracieux, du à un dur apprentissage des bonnes manières, sont une preuve qu’elle est capable d’une grande gentillesse.
C’est alors, qu’elle fit un choix des plus surprenants. Elle avait décidé d’étudier l’histoire et la Littérature en France. Ses parents de prime interloqués finirent par la supporter dans ce choix. Ils décidèrent de s’installer dans une résidence secondaire de la famille De La Roche en Bretagne. Le temps de ses études. Elle se refit des amis, heureusement que sa mère avait tenu à ce qu’elle apprenne le français. Elle put donc se refaire une nouvelle vie dans cette contrée connue pour avoir été celle du roi Arthur. Lorsqu’elle était en vacances, ils partaient découvrir, une nouvelle fois, la magnifique forêt de Brocéliande et bien d’autres cadeaux et mystères connus. Néanmoins elle croulait sous une certaine charge de travail. Suivre deux cursus différents était assez osé. Mais elle tint bon avec l’aide de ses amies et de ses parents. Au bout de ses années d’études elle décrocha son Master d’Histoire et son Diplôme Littéraire. En contre coup, elle passa toutes les vacances d’étés de cette année la à glander. Les révisions lui avaient pris beaucoup de temps et d’énergie.
Puis, vint ce jour étrange, ou elle fut contactée par un homme répondant au nom : Jae Leontius Blackburn. Il s'était présenté à elle et ils discutèrent autour d'une bonne tasse de thé. Étrange en soi, il lui avait parlé de son organisation : « La Confrérie des Ours » qui rassemblait les gens en vue de découvrir les artefacts en relation avec la légende de la table ronde et qui croyaient en la réincarnation du roi Arthur. L’ayant poliment écoutée, et au bout d’un temps intense de réflexion elle accepta de rejoindre la confrérie. Elle croyait en cette légende dur comme fer, on pouvait dire que cet homme s'était bien renseigné sur elle et ses parents. Impossible pour elle de louper une occasion pareille. Une famille complètement mordue des mythes Arthuriens et qui de surcroît y croyaient. La demoiselle fit donc le déplacement à Glasgow, ses parents avaient accepté avec joie et étaient heureux de la voir s'investir autant, lui avaient acheté un appartement avec tout le confort moderne et une gouvernante car Morgane ne savait pas cuisiner ou accomplir les tâches ménagères. Elle avait trouvé un travail dans une bibliothèque. Le rêve pour elle. Un travail tranquille qui pourrait lui permettre de faire ses recherches sans stress. Et elle habite désormais non loin du repaire de la confrérie. Bien décider à les aider coûte que coûte.
WHAT THE HELL ?
♦ Morganne contrairement à ce que son attitude un peu hautaine peu montrer, n'est pas du genre à dénigrer les autres pour rien. Il lui faut une raison valable.
♦ Lorsqu'elle commence quelque chose elle le finira coute que coute. Elle déteste laisser quelque chose en plan.
♦ Morgane n'a malheureusement pas un ses inné du rangement. Et puis les domestiques sont la alors...
♦ Elle n'a jamais vécu une histoire d'amour, ni même sortie avec quelqu'un. Pas étonnant qu'elle envie celles qui ont trouvé l'amour.
♦ Positive, elle n'aime pas vraiment le pessimisme et préfère voir le bon coté des choses.
♦ A la voir, si calme et si indolente on pourrait penser qu'elle est docile et qu'elle est une cible facile. Que nenni. Si vous lui marchez sur les pieds elle vous enverra voir ailleurs de la manière la plus cinglante qui soit.
♦ Lorsqu'on lui demande poliment elle prête volontiers une oreille attentive.
♦ Rare sont ceux qui peuvent se targuer de l'avoir énerver, et pourtant, l'appeller "Morgy" suffit à l'énerver et a vous traiter comme un cafard.
♦ Elle apprécie la bonne compagnie, elle ne dira jamais non si une connaissance l'invite à boire le thé.
♦ Sa manière de parler est très désuète. Elle a tendance à utiliser des vielles tournures de phrases et une grammaire peu utilisée. Les gens on tendance à penser qu'elle les prend pour des imbéciles alors que c'est faux. Mais cela ne changera pas sa manière de s'exprimer.
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